Emmanuel Macron, le 17 novembre 2022, à Bangkok, Thaïlande. LUDOVIC MARIN / AFP
Alors que la Coupe du monde de football au Qatar continue de faire débat quelques jours avant son coup d’envoi, le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi 17 novembre qu’il n’était pas nécessaire de “politiser le sport”. “Ces questions, vous devez vous les poser lorsque vous attribuez l’événement”, a-t-il déclaré à Bangkok.
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La toute première Coupe du monde de football organisée dans le monde arabe, qui débute dimanche, a soulevé plusieurs polémiques, tant sur les conditions de vie des travailleurs locaux, l’impact sur l’environnement des stades climatisés que sur la place des femmes et des minorités LGBTQ+. . .
Ces critiques ont incité certains fans, notamment d’Europe de l’Ouest, à boycotter la compétition. En revanche, le président a fait savoir qu’il irait au Qatar si les Bleus atteignaient la finale ou les demi-finales.
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“Une très mauvaise idée”
M. Macron a insisté sur le fait que “c’était une très mauvaise idée de politiser le sport”, rappelant que Paris accueillerait les JO en 2024. Il s’était rendu en Russie en 2018 pour assister à la finale de la Coupe du monde remportée par les Bleus face à la Croatie.
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L’équipe de France, arrivée mercredi à Doha, reste prudente dans sa position sur les droits de l’homme. A noter que les joueurs ont renoncé à une initiative commune à plusieurs équipes européennes, qui souhaitent que leurs capitaines portent un brassard de couleur pendant la compétition, en soutien à la lutte contre les discriminations.
La FIFA n’a pas encore donné son feu vert à cette opération, alors que l’homosexualité est criminalisée dans l’émirat gazier. Il faut “montrer du respect” au pays organisateur, a justifié le capitaine des bleus, Hugo Lloris.
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Le monde avec l’AFP